samedi 26 juin 2010

Premières péripéties...

Bonjour à tous.

Et oui, je suis toujours vivant! Je suis très heureux d'être enfin à Bruxelles, même si mes premières journées ne se sont pas nécessairement passées comme prévu. Voici un résumé.

Le vol
Mon trajet était Québec - Montréal - Londres - Bruxelles, sur deux compagnies aériennes différentes. Évidemment, j'ai payé une belle pénalité de surplus de poids. La représentante d'Air Canada à Québec m'a gentiment proposé de transférer des effets d'une valise à l'autre afin d'éviter ce désagrément. Elle ignorait, c'est bien normal, que Roxanne avait fait et défait mes valises trois fois (avec ma participation, tout de même). Il était impossible de changer quoi que ce soit.  J'ai donc payé. Cela m'apprendra à voyager avec toute ma garde-robe! ;-)

Mon vol a quitté Montréal avec deux heures de retard pour une raison obscure. Nous étions en attente depuis  trente minutes au moins lorsque le commandant a rebroussé chemin vers la porte d'embarquement. La deuxième fois a finalement été la bonne. Heureusement, car il ne me restait plus qu'une heure pour attraper mon vol de correspondance vers Bruxelles. Pendant quelques minutes, j'ai même eu peur que mes valises restent derrière. Ce qui n'a pas été le cas.

L'appartement
J'ai loué un studio pour un mois dans un appartement-hôtel placé de manière stratégique. Je suis assez proche du travail, mais puis me rendre facilement un peu partout en transport en commun.

Voici une idée de l'intérieur:





La vue que l'on a de mon balcon ma terrasse (un belgicisme) est typique du secteur. Je suis au 8e et dernier étage.




La grande tour de béton située au centre appartient à la RTBF. 



Les meubles sont très bons, et l'édifice est paisible. Par contre, contrairement à ce qui était écrit sur Internet, le téléphone n'est pas fourni. Mes deux premières missions allaient donc être de me procurer de la nourriture et d'acheter un cellulaire un GSM. 

La première épicerie
Sans le savoir au moment de réserver, l'édifice ou je loge est situé à quelques centaines de mètres d'une épicerie. Extrêmement pratique, lorsque l'on doit acheter régulièrement mais en petites quantités; mon frigo et mes armoires contiennent peu.

L'épicerie en question appartient à la chaîne Colruyt (prononcer colle - rite ), qui équivaut grosso modo à ce que Maxi et Super C offrent chez nous. L'entreprise accorde une grande importance à l'environnement; tellement, en fait, qu'ils ne vendent aucun sac sur place; pas même des réutilisables. J'ai rapporté mes premières emplettes dans un petit bac de plastique et ai dû y retourner par la suite avec l'une de mes valises (sac de sport) vidée de son contenu.

Quelques petites choses m'ont frappé à l'épicerie:

  • On ne parle pas ici de pain brun pour désigner le pain de blé entier, mais de pain gris.
  • Les produits surgelés sont placés dans des congélateurs fermés dépourvus de fenêtres. Les choses sont différentes chez Carrefour et Delhaize, des concurrents.
  • Ne cherchez pas la margarine. Demandez plutôt la matière grasse à tartiner. Les deux variétés auxquelles j'ai goûté étaient dépourvues de sel. La texture est différente de celle des margarines vendues au Québec.
  • Un peu de pâte chocolat aux noisettes sur votre pain? Le nutella et ses dérivés sont affublés de ce vocable ici. Encore une fois, la texture et le goût diffèrent de ce que je connaissais. Même chose pour la mayonnaise, d'ailleurs. Les différences sont subtiles, mais existent bel et bien.
  • Chez Colruyt, les produits réfrigérés (fruits, légumes, lait, fromage, yogourt) n'étaient pas dans des réfrigérateurs, mais dans une grande pièce entièrement climatisée. J'étais en manches courtes et ai eu peu de revenir avec un rhume... Encore une fois, les choses étaient différentes chez des concurrents. 



Le téléphone
Théoriquement, je devais entreprendre mes démarches pour me trouver un logement permanent dès vendredi. J'ai pris un peu de retard, en bonne partie parce que je n'avais pas le téléphone. Difficile de s'informer ou de conclure un rendez-vous sans communiquer de vive voix... J'ai donc décidé de me procurer un GSM ainsi qu'un plan pré-payé.

Quelle histoire pour me procurer des billets! Je n'ai pas encore de carte de guichet, et les kiosques automatisés de la STIB (Société des transports Intercommunaux de Bruxelles) n'acceptent pas les cartes de crédit. La station de métro toute proche de mon studio ne comporte pas de guichet opéré par des employés; je ne suis pas dans un secteur touristique. Il m'a donc fallu, après des recherches sur Internet, parcourir un kilomètre et demi à pied. afin d'acquérir le précieux objet.


Agrandir le plan

J'ai bien hâte à lundi afin de mettre le grappin sur ma carte de guichet carte bancaire. Mais tout est bien qui finit bien. Il y a pire que de se promener dans les charmantes rues de Bruxelles un beau samedi ensoleillé... :-) J'ai finalement pu acheter le téléphone, ce qui m'a permis de prendre les photos ci-haut.

Malgré les petits obstacles rencontrés et les inévitables différences de sémantique, je me plais déjà beaucoup ici.

À bientôt,

1 commentaire:

  1. En te lisant, je me revois quelques années auparavant... Quand on vit dans un autre pays, au début on remarque les différences les plus flagrantes comme dans l'architecture et la végétation, mais après quelques temps, c'est surtout dans les détails (comme le goût de la mayonnaise!) qu'on s'aperçoit que tout est vraiment différent. C'est super de découvrir tout ça à travers tes yeux.

    Moi, je me souviens de mon premier "choc culinaire" : les épinards grillés dans la poële avec de l'huile d'olive et de l'ail. Au début, je ne voulais pas y goûter et, après quelques années, je ne pouvais plus m'en passer... J'imagine que ce sera pareil pour toi et ta petite famille. Au début, on adore découvrir tout le nouveau, mais après quelques temps on s'ennuie un peu parce que rien n'est pareil à chez-nous, et puis finalement, on ne voit plus les différences et on se sent chez-nous.

    Je vous souhaite de profiter au maximum de toutes ces nouvelles expériences et, surtout, continue à nous décrire ton périple, moi et Dominique on aime te lire.

    À bientôt!

    JF

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